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4 octobre 2017 3 04 /10 /octobre /2017 08:46

Les filles au lion

Jessie Burton – Gallimard – 22,50 €

 

Les filles au lion, c’est le titre donné à un tableau représentant deux sœurs, deux saintes de Séville, Justa et Rufina, et leur martyre : en 287 Justa fut jetée dans un puits et Rufina livrée à un lion (comme le lion s’assit devant elle et lui lécha les vêtements, elle sera finalement égorgée…)

Dans les années 60, arrivée depuis quelques années de son île de Trinidad, Odelle Bastien, qui rêve de devenir écrivain, décroche un poste de secrétaire auprès d’un galeriste et échappe ainsi à son emploi de vendeuse de chaussures et au racisme ordinaire du Londres de ces années là. Dans son nouvel emploi, Odelle travaille avec Marjorie Quick, personnalité très forte et attachante, bras droit du directeur de la galerie. Très vite, Marjorie s’attache à Odelle et la pousse sur la voie d’écrivain qu’Odelle aimerait suivre. Lors d’une soirée, Odelle rencontre Lawrie Scott, elle lui dit où elle travaille et Lawrie lui montre un tableau, celui des filles au lion, seul héritage de sa mère qui vient de mourir. Odelle propose à Lawrie de faire expertiser le tableau. Lorsque Lawrie vient à la galerie avec le tableau, Marjorie est très troublée à la vue du tableau, et Odelle aimerait comprendre pourquoi…

Jessie Burton fait alterner le récit de l’histoire d’Odelle, Marjorie et Lawrie avec l’histoire, dans un village près de Malaga à la veille de la guerre civile espagnole (qui prendra une grande part dans ce récit) de la réalisation du tableau des filles au lion, dont le vrai intitulé est Rufina et le lion. Une version très ancienne de Rufina et le lion et Justa au puits se trouve dans l’église de ce village espagnol. Dans ce village vivent Harold Schloss, marchand d’art juif allemand, sa femme Sarah, anglaise, et leur fille Olive, qui peint en cachette de son père. Deux jeunes gens, frère et sœur, Isaac et Teresa Robles travaillent pour les Schloss, Isaac peint lui aussi à ses heures perdues….

Les méandres des deux histoires et époques vont s’entremêler dans ce qui est une formidable machine romanesque dont on a beaucoup de mal à interrompre la lecture.

 

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3 octobre 2017 2 03 /10 /octobre /2017 15:59

                               Vendredi 29 septembre dernier, c’était la sixième fois que nous nous réunissions pour notre rentrée littéraire. Nous étions dix-sept autour d’une table décorée aux couleurs de l’automne pour parler de nos coups de cœur récents.

Voici le cru 2017 :

Bérénice : Alexandrin ou l’art de faire des vers à pied de Rabaté et Kokor chez Futuropolis  ou l’histoire poétique d’un homme qui parle en vers

Catherine : Entre eux de Richard Ford aux éditions de l’Olivier ou l’histoire des parents de l’auteur avant qu’il ne naisse

Catherine :  Vi de Kim Tuy chez Liana Levi ou le passage d’une jeune fille du Vietnam au Canada dans les années 70

Agnès : Nos vies de M-H Lafon chez Buchet-Chastel ou la vie des humbles dans un supermarché

Yannick : Dans le jardin qu’on aimait de P.Quignard chez Grasset ou la découverte d’un musicien fasciné par le chant des oiseaux

Patrice : Inès et la joie d’Almudena Grandes chez Lattès ou l’histoire de résistants au régime de Franco

Cécile : Deux hommes de bien d’Artur Perez Reverte chez   Seuil ou les aventures de « deux hommes de bien » chargés de rapporter l’Encyclopédie de Diderot à Madrid

Michèle : Mercy, Mary, Patty de Lola Lafon à Actes Sud ou le récit des mésaventures de Patricia Hearst

Aurore : La passe-miroir de Christelle Dabos chez Gallimard jeunesse ou le passage dans un autre monde

Sylvette : Non à la discrimination raciale de Nimrod chez Actes Sud Junior ou  la vie de Rosa Parks

Sylvette : Le Violon de C.Prost-Romand au Pré du Plain ou le rhume d’un violon et l’art de le soigner

Chantal : Article 353 du Code Pénal de T.Viel chez Minuit ou l’art d’écouter un criminel

Chantal : Les filles au lion de Jessie Burton chez Gallimard ou comment l’Espagne de 36 et le Londres de 1960 se retrouvent mêlées

 Sylviane : Histoire politique du pantalon de Ch. Bard chez Point Seuil ou l’histoire d’un vêtement  à travers les siècles

Marie-Françoise : Au pays des vermeilles de N.Châtelet chez Point ou l’art d’être grand-mère

 

D’autres livres ont été évoqués :

Ru de Kim Tuy Vi

Le lecteur de Jules Verne d’Almudena Grandes

Le Club Dumas et Le capitaine Altariste d’A.Perez-Reverte

Miniaturistes de Jessie Burton

Ce que soluève la jupe ; Les filles de Marianne ; Les Insoumises de Ch.Bard

La femme à la mobylette de J.Luc Seigle

Autre événement : nous avons pour la première fois élu le vainqueur du Prix de Graines de Mots.
Cette année, il s’agit de

 Dans le jardin qu’on aimait de Pascal Quignard.

Longue vie aux livres et à la littérature et à l’année prochaine !

Amicalement,

Cécile

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3 octobre 2017 2 03 /10 /octobre /2017 08:40

Article 353 du code pénal

Tanguy Viel  - Editions de Minuit – 14,50 €

 

Un court roman très singulier, un face à face entre un criminel et son juge d’instruction. Le roman débute par le récit du moment où Martial Kermeur, lors d’une sortie en mer, passe par dessus bord Antoine Lazenec. Puis Martial égrène peu à peu tout ce qui l’a conduit à tuer ce promoteur immobilier faussement paternaliste, fourbe et véreux ; il dit aussi tout son parcours personnel, difficile. Il dit le désastre que furent les projets de Lazenec pour beaucoup d’autres que lui et pour la presqu’île face à Brest sur laquelle se situe l’action. Au fur et à mesure de son récit, on en viendrait à féliciter Martial d’avoir plongé Lazenec au fond de l’eau. On sent que le juge d’instruction, qui sait, avec maestria, guider Martial dans son long et émouvant récit, est lui aussi gagné par l’empathie, cependant, tout en retenue, il garde un professionnalisme à la fois exemplaire et rassurant.

 

L’écriture de Tanguy Viel est très travaillée dans toute sa simplicité, dense aussi, il fait parler Martial avec les mots simples mais forts d’un homme peu érudit, qui, avec une conviction absolue, cherche non pas à être excusé mais à être compris , il veut tout simplement retracer « la ligne droite des faits ». C’est émouvant, beau, une vraie démonstration que dans cette histoire le plus criminel n’est sans doute pas celui que l’on juge.

 

Sélection de Chantal – Rentrée littéraire – Septembre 2017 – Chevrières

 

 

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9 septembre 2017 6 09 /09 /septembre /2017 17:26

                La main de Leïla est une pièce de deux jeunes auteurs qui en sont aussi acteurs : Aïda Asgharzadeh et Kamel Isker.

L’action se joue en Algérie en 1987. Leïla et Samir se sont rencontrés dans un cinéma clandestin qui se propose de raconter les scènes de baiser censurées par le pouvoir –avec une préférence pour Casablanca .Leur amour aussi est clandestin.
Amour, politique, cinéma, poids de la famille et des traditions sans oublier une bonne dose d’humour font de cette pièce une œuvre à multiples facettes. On y voit le récit d’un amour mais aussi une évocation de l’histoire de l’Algérie – sans oublier une interrogation sur notre actualité. Fuir ou résister ? telle est la question.
La pièce se joue au théâtre des Béliers parisiens au 14 bis rue Sainte Issaure dans le 18è arrondissement avec une offre de lancement du 23/09 au 14/10 (18 euros au lieu de 30 euros)

Réservation au 01 42 62 35 00.

Avis aux amateurs !

Coup de coeur de Cécile

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8 septembre 2017 5 08 /09 /septembre /2017 15:43

                               L’été est toujours la saison où l’on nous invite à « relire nos classiques ». Pour ma part, j’ai découvert bien tardivement deux classiques : Rebecca de Daphné du Maurier et Les raisins de la colère de J.Steinbeck.Pour l’un comme pour l’autre, je n’avais heureusement pas vu les adaptations cinématographiques.
Pour Rebecca, mon avis a été mitigé au début. On compatit avec la narratrice innocente, naïve, mal adaptée au milieu de son mari Maxime de Winter…Quoi ! Il faudrait que ça avance un peu plus vite, qu’elle se débarrasse de sa gouvernante cassante, lui vantant sans cesse les mérites de la première Mme de Winter ou qu’elle se décide à « donner un coup de pied dans la fourmilière ».Puis tout bascule et toutes les certitudes de la jeune femme ainsi que les nôtres volent en éclats. On se demande sans cesse qui est qui. Quel rôle joue chacun ? Quel secret dissimule-t-il ? Que sait-il ? Sait-il tout ? Et ce sont ces questions posées dans l’huis-clos étouffant de Manderley qui tiennent le lecteur en haleine dans un climat d’angoisse et de surprise permanente.

Les raisins de la colère, ensuite. L’exposition du photographe Walker Evans m’a incitée à en faire la lecture. Ces séries de boutiques, de maisons vues le long des routes des Etats Unis, de portraits de métayers au visage buriné, aux yeux clairs qui nous toisent étaient un appel à se plonger dans cette longue épopée. On y suit la famille Joad, petits fermiers chassés de leur terre par de  gros exploitants agricoles  en route pour la Californie, ce pays de cocagne où les arbres croulent sous leurs fruits et où l’on est sûr de trouver du travail. En chemin  décès, désillusions, solidarité, séparations, misère, ennuis techniques, humiliations, humbles repas les attendent  pour arriver au but où rien de ce qui aura été rêvé ne va se réaliser. A nouveau, ils trouvent la misère, connaissent le chômage puis des payes misérables suffisant à peine à manger. Tous les rouages des grandes exploitations sont mis à nu et dénoncés : spéculation sur le nombre de chômeurs pour faire baisser les salaires, haine des « rouges » allant jusqu’à la suppression du meneur de grève. Là aussi, mon avis a été mitigé au début : trop de dialogue, une mise en train que je jugeais trop lente. Et puis comme une symphonie, tout prend  progressivement de l’ampleur pour aboutir à une fin édifiante. On quitte alors  à regret la famille Joad et surtout  Man la mère, véritable pilier qui rassemble, sauve et aime tout son monde.
C’est un message d’espoir de voir ces misérables malmenés par toutes les humiliations, toutes les tempêtes résister, s’organiser et vivre dans une dignité et une noblesse qu’on leur envie.

 

Rebecca, Daphné du Maurier

Livre de Poche

Prix : 8,30 euros

978-2253067986

 

Les raisins de la colère, John Steinbeck

Gallimard, Folio

Prix : 9,80 euros

978-2070360833

Coup de coeur de Cécile

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6 septembre 2017 3 06 /09 /septembre /2017 17:59

Editions Flammarion / 480 pages / 21 euros.

Le commissaire ADAMSBERG est le héros des romans de Fred Vargas. Il faut accepter son univers particulier et n'être pas trop regardant sur la vraisemblance des situations, car ce sont les mots qui font le charme du roman.

Ainsi dès le titre, l'ambivalence est au rendez-vous, " Quand sort la recluse" : s'agit-il d'une araignée tueuse responsable de la mort de trois vieillards ou d'une cloîtrée volontaire ?

Le dénouement de l'intrigue n'est en définitif pas très important. Ce qui fait avancer l'enquête, ce sont les mots, les idées et les images qui y sont associés au fil d'une logique singulière à laquelle ADAMSBERG /Vargas est familier.

On apprend beaucoup de choses sur les animaux dans ce roman, notamment les insectes.Toute la malice de l'auteure est d'en faire une transposition empreinte de poésie noire, du monde des humains.

L'intrigue :

ADAMSBERG et sa brigade enquêtent sur le meurtre d'une femme renversée par un 4x4 , quand l'attention du commissaire est attirée par des recherches faites par l'inspecteur VOISENET au sujet des décès récents par morsure d'araignée recluse, morsure qui habituellement nécrose les chairs mais ne tue pas.

A partir de là, ADAMSBERG ne peut s'empêcher de penser aux araignées et prend rendez-vous avec un arachnologue amateur. Elle lui révèle que deux des victimes venait d'un orphelinat.

Coup de coeur de Yannick

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5 septembre 2017 2 05 /09 /septembre /2017 17:42

Livre de la rentrée littéraire, publié en août aux éditions Cherche-midi, est le dernier roman de Valère Staraselski.

C'est un livre court et puissant.

Un groupe de jeunes, en séjour à Cracovie; visite la ville avec la désinvolture et la gaieté qui caractérisent cet âge. Peu à peu, au cours de leurs sorties hors circuits touristiques, ils découvrent des traces de la guerre 39/45. Bientôt, leur insouciance va être ébranlée. En effet, au musée d'histoire de la ville, ils rencontrent un vieillard étrange. Celui-ci est en contemplation devant un tableau intitulé " Le parlement des cigognes". Rescapé du massacre des juifs en Pologne, ce vieil homme se met à leur parler de la chasse aux juifs qu'il a vécue. Son récit nous plonge dans l'horreur ! Il ne faut pas oublier ce dont des hommes ont été capables ! Seule la nature est source d'espoir.

 

Coup de coeur de Michèle

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4 septembre 2017 1 04 /09 /septembre /2017 17:33

Dans ce livre, Corinne Lepage dit tout haut ce que d'autres n'osent pas dire tout bas. Pour elle,  l'action citoyenne   et l'engagement politique ne font qu'un. C'est vrai : je partage.

Pour comprendre le citoyen , il faut pouvoir se mettre à sa place et même savoir vivre à sa place. Il y a tant de situations à comprendre. Malheureusement, peu de politiciens osent réellement le faire. Le ministre n'échangera jamais sa place à l'Elysée contre une place dans un bateau de migrants, même une journée, ai-je pensé à la lecture de ce livre.

Corinne Lepage parle de la délinquance politique et de la corruption qui règnent en maîtres dans ce milieu où l'argent a le pouvoir absolu depuis plusieurs décennies. Elle veut recréer la " marque France" et a pour objectif une politique positive. Corinne Lepage est une femme de coeur et de combat. 

Ce livre apporte un espoir et une sécurité à tous ceux qui souhaitent un monde meilleur pour les femmes et les enfants. 

Editions Autrement

Coup de coeur de Rafaelle

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2 septembre 2017 6 02 /09 /septembre /2017 12:24

Un chat errant a adopté pour dormir le capot chaud d’un monospace dans un parking de Tokyo. Ce chat, qui comprend et parle le langage des humains, nous raconte sa vie et notamment comment Satoru, le propriétaire du monospace l’approche peu à peu. Victime d’un accident, le chat appelle à l’aide et le voilà soigné et adopté par Satoru. Cinq ans plus tard le chat raconte les nombreux efforts de Satoru pour lui trouver de nouveaux maîtres, car il est dans l’obligation de le faire adopter. C’est alors l’occasion pour Satoru et Mana (Mana c’est Sept en japonais car ce chat a la queue courbée en forme de 7…) de voyager au travers du Japon, toujours en monospace, de retrouver les amis d’enfance, puis de collège ou d’université de Satoru et de découvrir peu à peu toute la vie, semée d’embûches,  de Satoru. Un très joli roman, plein d’humour et d’émotions, qui nous aide à comprendre la société japonaise, les relations familiales, notamment celles entre parents et enfants bien loin de nos traditions européennes…

 

Coup de cour de Chantal P. Sacy-le-Petit saison été

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1 septembre 2017 5 01 /09 /septembre /2017 11:49

L’année 1905 fut une année riche. Elle

accueillit la mutinerie du cuirassé Potemkine, les créations de Pélléas et Mélisande de Schönberg, de la mer de Debussy, du Partage de midi de Paul Claudel, du garçon à la pipe de Picasso, et la publication par Freud de trois essais sur la théorie sexuelle.

Mais dans le domaine des sciences, 1905 fut carrément l’année miraculeuse. Pourtant la notion de miracle n’a rien a voir avec le domaine scientifique mais il ny a pas d’autre mot pour caractériser ce bouleversement.

Un homme encore jeune (26 ans ) rédige et publie en l’espace de quelques mois cinq articles qui vont bouleverser le monde  et remettre en cause  les fondements de la physique.

Contrairement à une légende, le jeune Albert n’était ni un cancre,ni un marginal, mais un élève surdoué.

 

Mal à l’aise dans l’ambiance étouffante de son lycée munichois, il décide, à 16 ans, de rejoindre sa famille, installée depuis 1894 à Milan et de travailler seul. Il n’aimait pas la discipline, il ne l’a jamais aimée ni supportée. A Milan son premier geste : abandonner la nationalité allemande, et, en même temps, renoncer à toute appartenance religieuse. Apatride et athée !!!

La famille Einstein était une famille d’entrepreneurs riches et cultivés, prospérant sur le nouveau marché de l’équipement électrique. Jacob, l’oncle, et, Hermann, le père, déposaient des brevets, fabriquaient des dynamos, des alternateurs, des lampes différentielles et assuraient l’éclairage électrique d’une quinzaine de villes italiennes.

Sa famille et ses amis se mobilisèrent pour le faire entrer à l’Ecole Polytechnique de Zurich en 1896. Sans briller dans ses études, il obtiendra son diplôme en 1900.

C’est alors que se construisit à Berne, au calme, entre brevets, rêverie, soirées musicales et bavardages un univers radicalement neuf. Au terma d’un cheminement dont l’inspiration et le déroulé précis demeure mystérieux, Albert Einstein qui n’appartenait pas au sérail universitaire, ni à aucune académie officielle, rédigea ces cinq articles extraordinaires.

 

 

 

 

 

 

Dans le cas du jeune Einstein, comment cela s’est-il passé ?

 

Ce livre de Christian Bracco, historien des sciences, maître de con- férences et chercheur raconte de façon minutieuse cette période de formation, cette maturation qui aboutit à « l’année miraculeuse » et à la nouvelle physique

 

Joël Leroy

 

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  • 27 et 28 avril - Tables de livres de contes lors du "Festival des contes"  - salle Rostropovitch à Beauvais - l'après-midi
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  • 6 au 9 juillet - Table de livres lors du  "Congrès de la FSU École émancipée" à Airion