Ce deuxième roman d’Henri Barbusse lui valut la célébrité en 1908.
Journaliste et poète romantique, Barbusse est alors connu du Tout-Paris littéraire, comme l’indique Pierre Paraf dans sa préface. Tout jeune Barbusse a déjà publié des poèmes en 1895 Pleureuses, « une pure merveille de sentiment et de parole « ( Stéphane Mallarmé). Puis en 1903 un premier roman Les Suppliants : « étude psychologique et un peu romantique de l’état d’âme des jeunes gens de mon époque » comme l’indique Henri Barbusse, n’eut qu’un succès d’estime.
Dans L’Enfer on trouve des réflexions très actuelles sur la société, l’amour, la mort.
« …le patriotisme est devenu un sentiment étroit et offensif qui alimentera tant qu’il existera, la guerre horrible et l’épuisement du monde ; que ni le travail, ni la prospérité matérielle et morale, ni les nobles délicatesses du progrès, ni les prodiges de l’art n’ont besoin d’émulation haineuse – et que tout cela, au contraire, est écrasé par les armes. »
Si Barbusse est surtout connu pour Le Feu, roman d’une escouade il est intéressant de mieux connaître son œuvre en lisant L’Enfer ainsi que Clarté, roman paru en 1919 , réédité en 1978 qui annonce les actions futures de l’écrivain pour la paix.
Titre : L’enfer
Auteur : Henri Barbusse
Editeur : Albin Michel
EAN : 9782226056177
Prix : 7,80€
Sélection de Sylvette Devienne